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Samantha De Bendern Vie Prive

Samantha De Bendern Vie Privée – Au quinzième jour de l’invasion russe, les combats se poursuivent en Ukraine. L’armée russe a bombardé Kharkiv, la deuxième ville du pays, et se dirige vers le port stratégique de Marioupol. Ils ont également rétabli leur étau sur la capitale ukrainienne de Kiev. Y a-t-il encore un espoir que Vladimir Poutine mettra fin à la guerre dans ces circonstances ? Une série de stratégies sont envisagées pour faire tomber le dirigeant russe.

Samantha de Bendern, ancienne responsable politique ottomane et aujourd’hui chercheuse au département de la Russie et de l’Eurasie au Royal Institute of International Affairs de Londres, estime que les sanctions économiques, malgré leur ampleur massive, ont peu de chances d’apporter la paix dans la région . En fait, cette tactique a rarement porté ses fruits dans le passé, que ce soit en Iran, en Libye ou à Cuba.

Nous avons suspendu la mise en service du gazoduc Nord Stream 2 ; nous avons coupé les compagnies aériennes russes de l’espace aérien européen ; nous avons coupé certaines banques du réseau financier Swift ; nous avons exclu certaines banques du réseau financier Swift.

Samantha de Bendern souligne que même les Russes pro-occidentaux peuvent se sentir confus ou même en colère face à la vague actuelle de sanctions qui commence à étouffer leur pays. Jeter de l’huile sur le feu et légitimer la rhétorique belliqueuse de Vladimir Poutine.

Les travailleurs des petites et moyennes entreprises (et ceux qui gagnent plus de huit fois le salaire minimum) ne sont plus couverts par le droit du travail grâce à une loi signée en vigueur le 17 août par le président Volodymyr Zelenskyy. Au lieu d’une convention collective, chaque travailleur est désormais tenu de conclure un accord individuel avec son employeur.

Ainsi, plus de 70 % des travailleurs ukrainiens se voient refuser le droit de se syndiquer et de négocier collectivement, ce qui les rend extrêmement vulnérables à tous les moyens que leurs employeurs choisissent d’utiliser pour compenser leur perte de revenus. Le projet de loi a été présenté en avril 2021 et adopté le 19 juillet de la même année par le parlement ukrainien.

Danilo Hetmancev, chef de la commission du budget du parlement ukrainien, a donné une explication révélatrice de la nécessité de l’amendement, comme nous l’avons signalé dans notre article précédent.

Le monde des affaires attend ce genre d’initiatives législatives, qui serviront à sauvegarder les intérêts des propriétaires d’entreprise. Et la classe ouvrière aussi. Un employé doit avoir la liberté de déterminer comment il ou elle interagit avec son employeur.

Pas d’État-nation. Quand un État est libre, européen et favorable aux entreprises, les choses se passent ainsi. Si cela ne se produit pas, le pays “aura un pied sur un train express en direction de l’UE et l’autre sur un train express en direction de l’ère soviétique”.

Dans une déclaration conjointe publiée après l’adoption du projet de loi, les fédérations syndicales ukrainiennes ont exhorté le président Zelensky à utiliser son droit de veto et à empêcher la signature de la législation qui mettrait entre parenthèses les droits des travailleurs. L’Organisation internationale du travail s’est fermement opposée à l’amendement et une campagne syndicale mondiale a été lancée pour le faire annuler.

Samantha De Bendern Vie Privée

Après la décision parlementaire, le secrétaire général de la Confédération syndicale internationale (CSI) l’a qualifiée de “grotesque” parce que l’Ukraine a attaqué ses propres travailleurs alors qu’ils luttaient au-delà de leurs moyens pour empêcher l’économie ukrainienne de s’effondrer face à l’invasion russe.

L’avocat des droits des travailleurs Vitaly Dudin écrit dans un essai pour le site Web ukrainien Commons que la législation du pays a affaibli les droits des travailleurs en faveur des employeurs dans les années qui ont suivi le début de la guerre. Le président ukrainien a approuvé la loi 5161 le 6 août, légalisant les contrats zéro heure dans le pays.

Selon de tels contrats, comme nous l’avons expliqué dans notre article précédent, l’employeur emploie le travailleur pour un minimum de zéro heure par semaine et doit avoir un minimum de 32 heures par mois pour le travail, c’est-à-dire qu’il n’appelle que lorsqu’il y a une demande de l’oeuvre.

Les travailleurs sont dans une situation beaucoup plus précaire que dans le cas d’une relation de travail traditionnelle car on attend d’eux qu’ils soient disponibles pratiquement 24h/24 et 7j/7 sans aucune garantie d’indemnisation.

Dix pour cent de la main-d’œuvre d’une entreprise a le potentiel, compte tenu de la configuration actuelle, d’être employée de cette manière. Dudin a déclaré que les contrats zéro heure peuvent être utilisés comme une sorte de punition pour les employés « irréconciliables » (ceux qui sont « organisés », « syncrétistes » ou « odieux ») sur le lieu de travail.

Dudin ajoute qu’il n’est presque jamais inhabituel pour un chef militaire de croire que sacrifier les droits des travailleurs est nécessaire pour remporter la victoire dans une guerre. Des réglementations similaires ont été mises en œuvre en 1992 dans la Bosnie-Herzégovine déchirée par la guerre, mais une législation favorable aux entreprises n’a fait qu’exacerber la crise économique et les tensions sociales du pays.

En outre, a-t-il dit, “le démantèlement de ce qui reste des garanties légales ne peut que provoquer un ralentissement, pas un rebond” (en latin pour “la suppression des garanties légales ne peut que provoquer un ralentissement, pas un rebond”).

Certains problèmes peuvent être atténués par [ces solutions d’urgence], mais nous devons également planifier pour l’après-guerre. La paix et la justice sociale en Ukraine seront réalisées dès que les politiciens cesseront d’attaquer les droits des travailleurs au nom de l’expansion économique.

Le président de l’Ukraine a signé la loi 5371 le 17 août malgré l’opposition des syndicats et leur anticipation de son adoption. La Fédération de l’Union d’Ukraine a publié mardi un communiqué en réponse à la décision, affirmant qu’elle “libéralise radicalement les relations de travail et prive [les travailleurs concernés] de.

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